980 postes étaient menacés de suppression chez Thales Alenia Space en France. Saisi par la CGT, le tribunal judiciaire de Toulouse a décidé de geler le plan.
La décision est tombée le 16 décembre. Thales Alenia Space (TAS) a indiqué en prendre acte, précisant que le gel était déjà effectif depuis plusieurs mois. La CGT Thales Alenia Space avait assigné la direction du groupe pour mise en danger de la santé des salariés. Les preuves apportées par la CGT ont été jugées concluantes. Par conséquent, le tribunal a décidé de suspendre le plan le temps d’évaluer son impact sur la charge de travail.
Employant plus de 8100 personnes en Europe, TAS avait annoncé en mars 2024 un plan de suppression de 1300 postes, dont 980 en France (650 à Toulouse, 330 à Cannes). La raison : la forte baisse des demandes ces dernières années, liée à la préférence des télécommunications spatiales depuis l’orbite basse avec des constellations comme Starlink au détriment du géostationnaire.
De son côté, TAS avait suspendu son plan dès le mois de juin et jusqu’au premier trimestre 2026 en raison des nouvelles commandes. En effet, Thales Alenia Space a signé plusieurs contrats ces derniers mois, avec entre autres la livraison d’éléments du futur interféromètre spatial LISA de l’agence spatiale européenne, ou l’octroi de la maîtrise d’œuvre du module d’atterrissage lunaire européen Argonaut. L’avenir des employés de TAS reste néanmoins très nébuleux à l’aube d’une prochaine fusion avec les activités spatiales d’Airbus, via le projet Bromo.
980 postes étaient menacés de suppression chez Thales Alenia Space en France. Saisi par la CGT, le tribunal judiciaire de Toulouse a décidé de geler le plan.
La décision est tombée le 16 décembre. Thales Alenia Space (TAS) a indiqué en prendre acte, précisant que le gel était déjà effectif depuis plusieurs mois. La CGT Thales Alenia Space avait assigné la direction du groupe pour mise en danger de la santé des salariés. Les preuves apportées par la CGT ont été jugées concluantes. Par conséquent, le tribunal a décidé de suspendre le plan le temps d’évaluer son impact sur la charge de travail.
Employant plus de 8100 personnes en Europe, TAS avait annoncé en mars 2024 un plan de suppression de 1300 postes, dont 980 en France (650 à Toulouse, 330 à Cannes). La raison : la forte baisse des demandes ces dernières années, liée à la préférence des télécommunications spatiales depuis l’orbite basse avec des constellations comme Starlink au détriment du géostationnaire.
De son côté, TAS avait suspendu son plan dès le mois de juin et jusqu’au premier trimestre 2026 en raison des nouvelles commandes. En effet, Thales Alenia Space a signé plusieurs contrats ces derniers mois, avec entre autres la livraison d’éléments du futur interféromètre spatial LISA de l’agence spatiale européenne, ou l’octroi de la maîtrise d’œuvre du module d’atterrissage lunaire européen Argonaut. L’avenir des employés de TAS reste néanmoins très nébuleux à l’aube d’une prochaine fusion avec les activités spatiales d’Airbus, via le projet Bromo.
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